Devant un enfant qui a du mal à lire, les parents et les professionnels vont se poser de nombreuses questions :
- voit-il bien ?
- en est-il seulement au début (par exemple en début de CP) ?
- parle-t-il correctement ?
- reconnaît-il bien la différence entre les sons de la langue française (par exemple « flocon » et « flacon »)
- quand il arrive à déchiffrer, comprend-il ce qu’il lit ?
Le premier professionnel consulté est souvent le médecin traitant, pédiatre ou généraliste, qui prescrira peut être un bilan orthophonique. Celui-ci sert à mesurer différentes capacités, et à les comparer à celles des enfants du même âge (bilan normé, ou étalonné, ou barêmé). En cas de trouble sévère, ce document de bilan est indispensable pour choisir les lignes de travail prioritaires et comme point de comparaison pour évaluer les progrès (ou la persistance des difficultés) par la suite.
Ce bilan est donc soigneusement conservé par la famille comme témoin de la situation à un moment donné.
Pour la lecture, le bilan orthophonique identifie par exemple : la vitesse de lecture de syllabes, de mots, de phrases, et plus tard, de textes… et les performances en dictée, mais aussi le comportement, la mémoire, l’attention, etc.
Le bilan est renouvelé au moins une fois par an, et un compte rendu écrit est rédigé à chaque fois, envoyé au médecin prescripteur avec copie aux parents.
Voir aussi l’article « Dyslexie et dysorthographie » sur le site de la FFDys.