Suivi, rééducation, scolarisation

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Centre de référence des troubles du langage et des apprentissages

Suivi, rééducation, scolarisation

Suite à la première consultation…

Pour faciliter la prise en charge rapide de votre enfant, et dans les meilleures conditions, veuillez suivre ces quelques conseils :

  • Avez-vous changé d’orthophoniste ? Désirez-vous ajouter un destinataire sur la liste des destinataires ? Précisez-le par écrit (document papier envoyé par courrier, par fax ou déposé sur place, ou encore mail) pour faciliter la tâche des secrétaires et des médecins.
  • Avez vous déménagé ? Changé de numéro de téléphone ? Pensez à le signaler par écrit (document papier envoyé par courrier, par fax ou déposé sur place, ou encore mail) pour continuer des recevoir les plis qui vous sont destinés.

Contact : Brigitte Jouffroy, infirmière coordinatrice

brigitte.jouffroy@rpc.aphp.fr
Tél. 01 47 10 44 37
Fax 01 47 10 76 33

Centre de référence des troubles du langage et des apprentissages – Consultation Letulle
Hôpital Raymond Poincaré
104, boulevard Raymond-Poincaré
92380 Garches

La rééducation

Les enfants hospitalisés en hôpital de jour et scolarisés à l’EREA bénéficient d’une rééducation intensive en orthophonie et ergothérapie (il est possible aussi qu’ils aient des exercices de kinésithérapie et d’orthoptie) : ils suivent jusqu’à 4 séances de rééducation de ¾h à 1h par semaine, selon leur profil, sur le temps scolaire. Cette organisation permet beaucoup d’échanges entre enseignants et rééducateurs, ce qui est toujours très enrichissant.

Pendant 2 ans, l’enfant progresse de façon exigeante, il doit être prêt à suivre ce rythme plus intense et être appuyé par sa famille… Les rééducateurs répondent aux questions des parents s’ils le souhaitent, et beaucoup d’enfants possèdent un cahier d’orthophonie qu’ils peuvent montrer à la maison le week-end.

La scolarisation des enfants hospitalisés

L’EREA Jacques Brel, établissement régional d’enseignement adapté, permet la scolarisation des enfants hospitalisés : il s’adresse seulement aux enfants admis en rééducation à l’Hôpital Raymond Poincaré. Toutes les inscriptions d’enfant viennent de l’Hôpital et le nombre d’admis dépend du nombre de rééducateurs hospitaliers… L’école, cependant, est indépendante du Groupe hospitalier : il s’agit d’un établissement public local d’enseignement (EPLE) ; ses enseignants appartiennent à l’Education nationale et il reçoit une dotation de la Région. Le Centre référent et l’EREA sont interdépendants, avec le regard de deux cultures professionnelles, médicale et éducative, sur les difficultés des enfants.

Sur les 80 enfants inscrits à l’EREA sur l’année, environ 60 sont porteurs de ce que l’on appelle « les handicaps invisibles » : dysphasie, dyspraxie, etc. Les filtres d’inscription mis en place, fondés sur des critères de sévérité des troubles, sont appliqués au Centre référent pour que les dossiers proposés à l’EREA correspondent à une impossibilité de suivre une rééducation en ville.

Frédéric Plessiet est l’enseignant spécialisé associé au Centre référent. Il est à la disposition des enseignants en demande d’aménagements ou d’adaptations, et peut émettre des avis d’orientation en lien avec l’équipe du Centre : orientation des enfants en Classe pour l’inclusion scolaire (CLIS), dans une Unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS), un établissement spécialisé, etc. Vous pouvez consulter ici son blog et obtenir ses coordonnées : http://blog.crdp-versailles.fr/ressourcesdysgarches.
Du côté des points les plus positifs de la scolarisation à l’EREA, il faut noter ceci :

  • Les petits effectifs dans les classes permettent aux enfants de retrouver le chemin des apprentissages, de même que les rééducations prévues à l’hôpital.
  • Les circonstances sont propices à la camaraderie et aux interactions avec les adultes.

Il faut aussi être averti des risques :

  • Cette organisation privilégiée demande forcément beaucoup d »investissement de la part de l’enfant, une volonté de se dépasser pour se reconstruire, de maintenir son attention : il finit la journée fatigué, parfois, car les possibilités de « s’échapper » sont rares, en classe.
  • Pour les parents, c’est aussi l’exigence d’une forte présence pour accompagner leur enfant en difficulté, et la conscience que les trajets peuvent être longs et imposer un rythme intense à la famille. Les parents doivent absolument rester des acteurs du suivi de leur enfant, même si les démarches semblent se simplifier.

L’EREA prévoit, un an ou deux à l’avance, la réintégration des enfants dans le système scolaire traditionnel, avec des conditions adaptées à leur pathologie et aussi à leur potentiel d’apprentissage, en veillant à leur fatigabilité, par exemple, à la distance au foyer familial, à la présence d’une Assistante de vie scolaire (AVS), etc. Environ 40 enfants sont orientés de façon très personnalisée à la sortie de l’EREA, chaque année, en fonction de leurs capacités physiques, intellectuelles… et de la demande des parents. Un professeur itinérant est alors chargé de vérifier que toutes les adaptations mises en place jusqu’ici sont bien intégrées dans le nouvel établissement en fonction du Projet personnalisé de scolarisation (PPS).

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