La sévérité, attestée par des échelles étalonnées, et la durabilité sur des années, bien après l’âge de six ans, en dépit de stimulations adéquates et d’une prise en charge orthophonique adaptée, différencie classiquement la dysphasie du retard de langage «simple», plus fréquent.
Quoique la dysphasie soit un trouble spécifique du développement du langage oral, d’autres troubles sont fréquemment associés à des degrés divers:
- des troubles du comportement(cris et pleurs chez l’enfant de 2 à 4 ans), liés aux difficultés de compréhension et d’expression, qui tendent à régresser avec la prise en charge orthophonique de l’enfant ;
- un déficit attentionnel, avec ou sans hyperactivité ;
- des troubles de la représentation spatiale ;
- des difficultés en motricité fine, en graphisme, et/ou des difficultés pour la prise d’indices visuels ou l’automatisation de certains gestes (difficultés praxiques).
La dysphasie de développement se différencie des troubles du langage acquis à l’occasion d’un événement aigu, comme un traumatisme crânien, ou une autre atteinte cérébrale chez un enfant dont le langage oral était préalablement normalement développé pour son âge.
Voir l’article « Dysphasie » sur le site de la Fédération française des Dys.
Un article de presse canadien ici, et les ressources du blog de l’enseignant spécialisé associé au Centre de référence.
